Nous avons demandé aux Canadiens
«Qu’avez-vous accompli cette année ?»

Le grand-père de Pooja a quitté sa maison, il y a de nombreuses années, pour se lancer une carrière de charpentier. Elle a appris de lui l’importance du bois et le fait qu’il n’est pas qu’un simple matériau, mais qu’il nous relie à la nature. Pooja savait que pour poursuivre une carrière qui la passionnait, elle devrait rompre avec les attentes de sa famille, qui voulait qu’elle soit ingénieure et qu’elle quitte Mumbai pour étudier à l’étranger.

Après d’innombrables semaines de travail acharné, Pooja a étudié la conception de meubles aux États-Unis et a reçu une bourse pour son dévouement — elle s’est ainsi rapprochée de l’héritage de son grand-père.

Après avoir obtenu son diplôme, Pooja a été confrontée à la dure réalité du secteur dans lequel elle s’était engagée. Entourée d’hommes et bien souvent la seule femme, immigrée et personne de couleur, la créativité et la voix de Pooja sont passées inaperçues et n’ont pas été entendues par ceux qui l’entouraient. En proie à la dépression, elle s’est appuyée sur ses instincts pour créer avec le bois, passant son temps libre les week-ends à se rendre dans un espace commun de travail du bois pour s’exercer à la sculpture.

En changeant d’état d’esprit, Pooja a compris qu’elle devait accepter les revers de la vie, car ils contribuent à façonner ce que nous sommes, en donnant à chacun de nous une histoire unique et magnifique. Ce lien entre le bois et la vie a allumé une flamme plus vive en elle, ce qui lui a permis de s’approprier son identité et de refléter son parcours à travers ses sculptures accrocheuses.

«La nature nous enseigne que la beauté se présente sous toutes les formes. Ce pourrait être un bon point de départ pour s’accepter soi-même et accepter les autres.»

Pooja dirige aujourd’hui sa propre entreprise, Whirl & Whittle, qui crée des œuvres d’art en bois à couper le souffle, faisant le lien entre notre monde et la nature grâce à leurs courbes hypnotiques et à leurs caractéristiques uniques.

«Cette année, j’ai fait de l’art inspiré par l’imperfection et l’impermanence.»

Cette histoire fait partie d’une série visant à mettre en lumière de fiers parcours de vie et à souligner les réalisations exceptionnelles en dehors des finances.

J’ai commencé à employer ces bois qui avaient été mis à l’écart par d’autres créateurs. Souvent, ces bois étaient écartés parce qu’ils présentaient des nœuds, des cernes, des fissures et toutes sortes de caractéristiques intéressantes. J’ai vu une ressemblance entre le bois et moi-même; la différence et l’unicité sont belles

— Pooja Pawaskar
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