Il n’est pas étonnant que les Canadiens aiment les résolutions du Nouvel an. Partout où l’on met pied, la neige fraîchement tombée nous rappelle qu’il est temps de faire table rase, et comme les nuits tombent tôt, cela nous donne beaucoup de temps pour réfléchir et planifier pour la prochaine année. Lorsqu’il s’agit de finances personnelles, même Revenu Canada nous encourage – en nous donnant jusqu’au 2 mars pour cotiser au REER de l’année précédente. Personnellement, je préférerai regarder à l’avance plutôt que de perdre du temps à regretter les résolutions échouées de l’année dernière. Je vous encourage donc à vous joindre à moi et à prendre sans plus tarder des mesures face aux résolutions de cette année.

Acquittez vos dettes dès que possible

Imaginez jeter une pièce de deux dollars dans la rue toutes les fois que vous dépensez 10 $ sur quelque chose dont vous n’avez vraiment pas besoin. Et bien c’est exactement ce que vous faites tant que la dette de vos cartes de crédit n’est pas remboursée. Les cartes de crédit canadiennes typiques vous font payer un TAP, ou taux annuel en pourcentage, de 19,99. Cela signifie que d’ici la fin de l’année, vous avez payé 1,99 $ pour chaque tranche de 10 $ restant sur votre solde. Donc, avant d’utiliser votre carte de crédit pour acheter quelque chose en solde, rappelez-vous que chaque montant de 100 $ que vous facturerez à votre carte de crédit vous coûtera 40 $ au cours de l’année. Cette somme représente l’intérêt de 19,99 $ sur votre achat, plus 19,99 $ que vous auriez pu éliminer si vous avez remboursé 100 $ à votre solde.

Cette année, commencez l’année avec comme résolution de rembourser vos dettes, en commençant par vos cartes de crédit. Ensuite, vous pourrez commencer à épargner et permettre à l’intérêt de travailler pour vous et non contre vous.

En fait, vous pouvez commencer tôt en vous servant de votre remboursement d’impôt. N’attendez pas le dernier jour pour produire vos déclarations de revenus. Plus vous les produisez tôt, plus vous recevrez tôt votre remboursement, ce qui signifie de un à deux mois de moins d’intérêt qui s’accumule.

Donnez aux autres… et recevez un cadeau pour vous-même

Selon Statistique Canada, presque la moitié des Canadiens âgés de 15 ans ou plus donnent de leur temps à de nombles causes. En outre, 94 pour cent ont donné des aliments, de l’argent ou d’autre articles à des organismes de bienfaisance.

S’il y a plusieurs années que vous avez fait un don à un organisme de bienfaisance, il n’y a pas de meilleur moment pour commencer. Si vous ou votre époux n’avez pas demandé un crédit d’impôt pour don depuis 2007, vous êtes admissible au super crédit pour premier don de bienfaisance. L’Agence du revenu du Canada augmente votre crédit d’impôt de 25 pour cent pour tout premier don financier jusqu’à concurrence de 1 000 $ entre 2013 et 2017.

Aidez l’environnement… et conservez vos reçus

Lorsque vous empruntez les transports en commun pour vous rendre au bureau ou à l’école vous économisez non seulement le coût de l’essence et du stationnement, mais cela rend vos coûts de transport déductibles. Procurez-vous un laissez-passer de transport en commun à compter de janvier et conservez tous vos reçus pour que vous puissiez les déclarer sur vos déclarations de revenus de l’année suivante. Pour les familles, une personne peut déclarer tous les laissez-passer de transport en commun pour la famille, y compris ceux des enfants qui ne produisent pas de déclarations de revenus.

Si vous avez un intérêt dans une terre écosensible que vous voulez donner, Environnement Canada peut vous offrir un incitatif supplémentaire pour la donner. En plus de votre crédit d’impôt pour don de bienfaisance, le gain en capital découlant du don de la terre certifiée dans le cadre du Programme des dons écologiques est exonéré aussi.

Économisez pour l’avenir

Si vous êtes comme la plupart des Canadiens, vous savez déjà que l’optimisation des cotisations à votre REER n’est pas seulement bonne pour votre retraite, elle vous économise de l’impôt cette année! Ce que les Canadiens ne connaissent pas très bien sont les comptes d’épargne libre d’impôt, ou CELI. Moins de la moitié d’entre nous contribue aux CELI, selon un rapport de BMO de novembre 2014 – un nombre qui n’a vraiment pas changé par rapport à l’année précédente.

La limite annuelle de cotisation à un CELI pour 2014 est de 5 500 $, plus toute cotisation inutilisée des années précédentes. Tout comme les REER, votre CELI peut inclure des CPG, des fonds mutuels et des comptes d’épargne. Selon votre niveau de revenu, en épargnant 200 $ de plus tous les mois dans un CELI, après une période de 20 ans, vous aurez épargné 11 045 $ en plus de ce que vous auriez épargné si vous l’aviez versé dans un compte non enregistré.

Tout gain que vous faites dans un CELI est libre d’impôt, ce qui en fait un fonds d’urgence idéal. Lorsque quelque chose arrive, vous pouvez retirer l’argent sans payer d’import sur les gains ou les intérêts que votre investissement a générés.