Vous êtes-vous jamais senti aussi riche que quand vous avez reçu votre premier chèque de paie  de votre premier « véritable » emploi? Il s’agit bien sûr d’un emploi où vous n’aviez pas à porter un chapeau en papier et dont vous vouliez vous vanter.

Eh bien, la première chose que vous devriez faire avec cet argent est de cotiser à un REER. Ainsi, vous pourrez conserver une plus grande partie de l’argent que vous gagnez présentement.

Sachez que lorsque vous cotisez à un REER, vous n’êtes pas obligé de profiter de la déduction d’impôt dans la même année que celle de votre cotisation. Vous pouvez reporter la déduction associée au REER à une autre année, soit une année où vous gagnez plus d’argent, et ainsi vous bénéficierez d’un allégement fiscal plus important.

Et si vos nouveaux chèques de paie vous font rêver d’acheter une maison, un REER peut vous aider à le faire aussi. Utilisez un REER pour mettre de côté de l’argent et, le moment venu, vous pouvez retirer jusqu’à 25 000 $ de votre REER pour acheter une maison. (Pour plus de détails, consultez le guide du Régime d’accession à la propriété de l’Agence du revenu du Canada.)

Il y a également, comme vous l’avez certainement deviné, la retraite. À vrai dire, plus vous commencez tôt à cotiser à un REER, plus vous aurez d’argent dans le REER au moment de la retraite, quand vous retirez de l’argent du régime pour vivre.

C’est très facile à comprendre. Toutes les cotisations que vous faites au cours d’une année sont considérées comme une seule cotisation au REER pour chaque année d’imposition et, sachant que vous devez cesser de cotiser au REER à l’âge de 71 ans, le nombre d’années où vous pouvez cotiser est limité.

Si vous commencez à cotiser à un REER à l’âge de 41 ans et que vous versez 1 000 $ au REER chaque année, vous aurez effectué 30 cotisations annuelles lorsque vous aurez 71 ans et aurez mis de côté 30 000 $.

Mais si vous commenciez à cotiser à un REER à l’âge de 18 ans et que vous faites la même chose, vous aurez effectué 53 cotisations et aurez mis de côté 53 000 $.

En réalité, ça ne fonctionne pas exactement de cette manière puisque cotiser à un REER présente un énorme avantage par rapport à garder son argent sous le matelas et que dans un REER, l’argent rapporte des intérêts réguliers et composés. En réalité, si vous avez cotisé 1 000 $ annuellement durant 30 ans à un REER qui a rapporté 5 % d’intérêt, vous aurez 69 761 $, ce qui est beaucoup mieux que 30 000 $.

Voici maintenant la chose la plus importante que la plupart des gens ne réalisent pas : quand vous versez des cotisations a beaucoup d’importance.

Examinons de plus près le scénario des 30 ans de cotisations.

Supposons qu’au cours de ces 30 années, vous avez versé 1 000 $ pour les premières 15 années, mais rien pour les15 années suivantes. Avec un taux de rendement de 5 %, vous aurez 47 103 $ dans votre REER.

Examinons la situation inverse et  supposons que vous n’avez rien cotisé les premières 15 années et ensuite que vous avez commencé à cotiser 1 000 $ chaque année pour les 15 années suivantes. Avec le même taux de rendement de 5 %, cette fois-ci vous aurez 22 658 $ dans votre REER, moins de la moitié de ce que vous auriez pu avoir si vous aviez cotisé lorsque vous étiez plus jeune! (Voir cette comparaison sous forme de tableau.)

Vous êtes convaincu? C’est bon! Créer un compte REER est très simple. Dès que vous êtes prêt à ouvrir un compte REER, allez tout simplement à n’importe quelle banque, caisse populaire ou autre institution financière et dites-leur ce que vous voulez faire.

Vous n’avez pas à verser une grosse somme à ce stade pour avoir un impact. Le montant de 1 000 $ mentionné dans cet article n’est qu’un exemple. Vous pouvez mettre 500 $, 250 $, etc.; n’importe quel montant que vous placez maintenant sera très important plus tard.

Lorsque vous êtes prêt à préparer vos impôts, n’oubliez pas que ImpôtRapide en ligne est facile à utiliser et qu’il vous aidera à maximiser vos déductions d’impôt.

Oh! Et le reste de ce premier vrai chèque de paie? Ça mérite certainement d’être fêté!