Les Régimes enregistrés d’épargne retraite, ou REER, sont bien connus des Canadiens et des Québécois. Le nouveau venu du domaine de l’investissement, le CELI, pour Compte d’épargne libre d’impôt, fait cependant beaucoup parler. Comment peut-on les différencier, qui devrait les utiliser, et comment devrait-on répartir ses avoirs entre ces deux comptes?

Le REER, comme son nom l’indique, est utilisé principalement pour mettre de l’argent de côté en prévision de la retraite. Les montants investis dans les REER, jusqu’à une certaine limite, sont exemptés de l’impôt. On paie plutôt de l’impôt lorsqu’on retire de l’argent du compte. Pourquoi?

On estime qu’après la retraite, les revenus tirés des investissements diminueront, ce qui influencera à la baisse le taux d’imposition des revenus. L’argent placé dans les REER et utilisé pendant la retraite est donc taxé au nouveau taux d’imposition, qui sera probablement plus bas. C’est une manière de diminuer l’impôt payé par un individu à long terme, en plus d’être un incitatif à l’épargne.

Les CELI sont un produit assez nouveau et peu connu des canadiens. Ces comptes d’épargne libres d’impôt ne diminuent pas le montant que vous devez payer en impôts, mais les revenus touchés par les investissements dans le cadre d’un CELI, eux, ne sont pas imposables. Ainsi, vous aurez déjà payé de l’impôt sur le montant que vous placez dans un CÉLI : ce qui est protégé, ce sont les revenus que vous en tirerez.

Pour les CELI, tout comme pour les REER, le gouvernement impose une limite du montant qui peut être investi. On parle ici d’une limite de 5000$ (peu importe votre revenu) pour 2010. Bonne nouvelle pour les retardataires : si vous n’avez pas investi dans un CELI en 2009, vous pouvez doubler votre investissement maximal, et pouvez donc verser jusqu’à 10 000$ dans votre CELI.

Vous connaissez donc maintenant la différence entre un REER et un CELI, mais comment déterminer les montants à verser dans chaque compte? Comme pour toute décision financière, il s’agit d’un calcul personnel qui variera selon les individus.