Par Jennifer Gorman, ImpôtRapide

Si vous pensez à louer votre chalet, les bénéfices peuvent être importants. Les frais hebdomadaires d’un logement au bord de la mer peuvent se traduire par des revenus complémentaires de l’ordre de milliers de dollars. Comme dans la plupart des types de revenus, vous devez envisager certaines incidences fiscales avant de céder les clés.

1. Impôt sur les revenus de location

Même si la période d’impôts est encore loin, il s’agit d’un facteur important qui entre en ligne de compte dans la location de votre chalet. Le revenu qui vous est versé par des locataires doit être indiqué sur votre déclaration de revenus et peut faire passer votre revenu total à la prochaine fourchette d’imposition. En plus d’une facture d’impôt supérieure, ce revenu d’appoint pourrait engendrer d’autres conséquences. Si le montant est suffisamment élevé, les revenus de location peuvent vous rendre inadmissible à des prestations telles que le crédit pour la TPS/TVH ou la Prestation fiscale canadienne pour enfants. Si vous êtes une personne âgée, le revenu supplémentaire peut vous rendre inadmissible au montant en raison de l’âge ou peut vous occasionner une disposition de récupération de vos paiements de SV.

2. Revenus moins dépenses

Bonne nouvelle. Vous pouvez déduire certaines dépenses relatives aux revenus de location. Une tenue de dossiers impeccable est essentielle à la déduction en bonne et due forme de toutes les dépenses admissibles. Il s’agit d’une bonne idée de prendre des notes relatives à chaque reçu associé à la location avant de les ranger dans vos dossiers. Vous serez content en avril prochain d’avoir pris cette initiative. Les dépenses admissibles vont du coût de publier une annonce au paiement du fils du voisin qui tond votre pelouse, et sont déductibles au titre de votre location.

3. Que de calculs!

Que vous louiez votre chalet pendant quelques jours, quelques semaines ou quelques mois pendant l’été, il faut effectuer certains calculs arrivé à la période d’impôts afin de déterminer le montant de vos dépenses admissibles. Disons que vous avez loué votre chalet pendant 13 semaines à l’été et que vous l’utilisez personnellement durant le reste de l’année. Voici comment sont calculées certaines dépenses courantes :

  • Dépenses annuelles – Puisque le chalet a été loué pendent un quart de l’année (13 semaines sur 52), les dépenses annuelles telles que les impôts fonciers et l’assurance peuvent uniquement être déduites au taux de 25 %. Si l’assurance du chalet coûte 500 $ par année, lorsque vous produisez votre déclaration de revenus, vous pouvez seulement demander une déduction de 125 $.
  • Électricité – Selon votre cycle de facturation, le calcul peut être plus simple dans le cas des frais d’électricité. Vous pouvez déduire les dépenses de consommation d’électricité pour les jours de location du chalet.
  • Entretien – Si vous payez quelqu’un pour s’occuper de la cour pendant la période de location, conservez les reçus. Il s’agit d’une dépense admissible lorsque vous produisez votre déclaration de revenus. Si vous vous occupez vous-même de ce travail, vos services ne constituent pas une dépense admissible, bien que vous puissiez déduire des dépenses engagées telles que l’essence d’une tondeuse, etc. Il en va de même pour les travaux de réparation. Si vous réparez vous-même le climatiseur, vous ne pourrez déduire que le prix des pièces, et non pas le coût de votre main-d’œuvre. Si vous payez un réparateur, la totalité du coût peut être déduit.
  • Dépenses d’envergure– Les dépenses comme le coût des travaux de réparation ou d’entretien d’envergure ou l’achat d’un électroménager sont considérées comme des coûts en immobilisation. Les coûts en immobilisation sont déduits au fil du temps selon le taux établi par l’ARC. Si vous payez 1 000 $ pour un nouveau réfrigérateur pour le chalet, par exemple, cet appareil de catégorie 8 correspond à une déduction de seulement 25 $ cette année.

1 000 $ x 20 % (le taux de la catégorie 8) x 25 % (la fraction de l’année où le chalet est loué) x 50 % (l’ARC autorise de porter uniquement la moitié de la déduction pour amortissement à l’année où vous achetez cet actif) = 25 $.

Le calcul est plus complexe si vous utilisez vous-même le logement loué durant la saison. Vous aurez à calculer la fraction d’utilisation pendant la saison et vous devrez éliminer ce pourcentage de vos dépenses. Heureusement, un logiciel d’impôt comme ImpôtRapide Premier peut vous aider. ImpôtRapide Premier est spécialement conçu pour les locations et peut effectuer pour vous la plupart de ces calculs en fonction des renseignements que vous saisissez. Avec des directives par étape, ImpôtRapide Premier fait la recherche et vous propose également jusqu’à 400 crédits et déductions possibles afin de vous simplifier la vie durant la période d’impôts.