Si vous songez à louer votre chalet, passer à l’action pourrait vous être très profitable. Les frais hebdomadaires pour un havre de paix en bord de mer peuvent générer des revenus supplémentaires de quelques milliers de dollars. Comme pour la plupart des types de revenus, un tel projet peut avoir des incidences fiscales que vous devriez considérer avant de vous lancer.

1. Impôt sur les revenus de location

Même si la période des impôts n’est pas avant plusieurs mois, c’est un facteur important de votre projet de location. Vous devez inclure les revenus provenant du loyer que vous versent vos locataires dans votre déclaration, ce qui pourrait faire passer votre revenu total à la tranche d’imposition suivante. Outre l’augmentation de votre montant d’impôt à payer, ce revenu supplémentaire pourrait entraîner d’autres conséquences. Si votre revenu de location atteint un certain seuil, il est possible que vous ne soyez plus admissible à recevoir, par exemple, le crédit d’impôt pour la TPS/TVH ou l’Allocation canadienne pour enfants Si vous êtes une personne âgée, le revenu supplémentaire pourrait avoir des répercussions sur votre admissibilité au Montant en raison de l’âge, et un impôt de récupération de la Sécurité de la vieillesse pourrait être retenu.

2. Les revenus moins les dépenses

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez déduire les dépenses afférentes de votre revenu de location. Une bonne tenue de livres est essentielle pour vous assurer que vous demandez toutes les dépenses admissibles. Veillez à consigner chaque reçu associé à la location du bien avant de le ranger. Vous applaudirez votre effort en avril prochain. Que ce soit les frais engagés pour la publication d’une annonce ou l’argent versé à l’enfant de votre voisin pour la tonte de votre pelouse, vous pouvez déduire une foule de dépenses relatives à votre bien de location.

3. En mode calcul!

Calcul des dépenses au prorata

Peu importe si vous louez votre chalet pour quelques jours, des semaines ou même plusieurs mois durant l’été, vous aurez des calculs à faire au moment de produire votre déclaration pour déterminer le montant de vos dépenses admissibles. Le calcul se complexifie si vous utilisez votre bien de location à des fins personnelles au cours d’une même saison. Vous devez déterminer la fraction représentant vos périodes d’usage durant la saison et soustraire ce pourcentage de vos dépenses.

Si vous utilisez le bien à la fois pour gagner un revenu de location et à des fins personnelles, vous devrez calculer les dépenses au prorata.

Par exemple :

Supposons que vous louez votre chalet pendant 13 semaines durant l’été, et que vous l’utilisez à des fins personnelles pour le restant de l’année. Puisque le chalet a été loué pendant le quart de l’année (13/53), vous pouvez uniquement déduire le quart des dépenses annuelles, comme les impôts fonciers et les assurances. Si l’assurance pour votre chalet s’élève à 500 $ par année, vous pouvez demander une déduction seulement pour un montant de 125 $.

Cependant, si vous utilisez votre propriété à des fins personnelles au cours de ces 13 semaines, vous devez calculer votre pourcentage d’utilisation et soustraire le montant obtenu de vos dépenses.

Services publics et entretien

Les dépenses ne doivent pas toutes être calculées au prorata. Déduisez les frais engagés pour les services publics uniquement pendant la période de location. Les autres factures de l’année font partie de l’utilisation personnelle. Selon votre cycle de facturation, le calcul sera un peu plus simple dans ce cas-ci.

Si vous payez quelqu’un pour l’entretien de la cour pendant la période de location, conservez vos reçus. Il s’agit d’une dépense admissible que vous pourrez déclarer. Si vous assumez vous-mêmes ces tâches, la valeur de votre travail n’est pas un montant déductible. Vous pouvez cependant déclarer les coûts décaissés, comme l’achat d’essence pour une tondeuse à gazon. Il en va de même pour les réparations. Si vous réparez vous-même le système de climatisation, vous pouvez déclarer le coût des pièces, mais pas la valeur de votre travail. Si vous payez un réparateur, vous pouvez déduire la totalité des frais.

Les dépenses comme les frais engagés pour des travaux de réparation ou d’entretien majeurs ou l’achat d’un appareil électroménager sont considérées comme des dépenses en capital. Les dépenses en capital sont déduites au fil du temps à un taux fixé par l’ARC.

Par exemple :

Supposons que vous achetez un réfrigérateur à 1 000 $ pour votre chalet (appareil électroménager de la catégorie 8), cette dépense se traduit par une maigre déduction de 25 $ pour l’année en cours.

1 000 $ x 20 % (taux pour la catégorie 8) x 25 % (proportion de la période de location) x 50 % (l’ARC permet de demander uniquement la moitié de la DPA pour l’année où vous avez acquis votre bien) = 25 $.

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