Par Jennifer Gorman, ImpôtRapide

La saison de hockey est à nos portes. Les parents se rassemblent dans les arénas glaciaux, souvent avant le lever du soleil, pour regarder leur vedette en herbe aiguiser ses talents. Peu de joueurs deviendront professionnels, mais cela peut être payant pour ceux qui y arrivent. Compte tenu des millions de dollars en salaire, en contrats publicitaires et enprimes, comment est-ce possible que les athlètes professionnels fassent faillite? La planification inadéquate peut être à blâmer.

Impôts

La plupart des joueurs canadiens de la LNH sont considérés comme des employés plutôt que des entrepreneurs autonomes. Cela signifie que leur salaire est imposé de la même façon que celui des contribuables canadiens, mais au taux d’imposition le plus élevé. Cette rémunération de plusieurs millions peut être coupée de plus de 50 %. Les primes sont généralement imposées de la même façon que les salaires, mais les contrats publicitaires peuvent différer.

Si un joueur professionnel obtient un tel contrat, il est généralement dans son intérêt fondamental de mettre sur pied une société pour ce revenu. Des taux d’imposition moins élevés s’appliquent aux sociétés, ce qui allège le fardeau fiscal. De plus, des dépenses peuvent être réclamées par la société; option non disponible quant aux revenus provenant du salaire.

Les dons peuvent être un excellent moyen de minimiser le fardeau fiscal d’un athlète professionnel.

Résidence

Un facteur souvent négligé de la vie d’athlète professionnel est le lieu de résidence. Disons qu’un joueur suédois est le choix de première ronde des Oilers. Le joueur serait assujetti aux impôts canadiens pour les revenus gagnés au Canada, aux impôts américains pour les parties jouées aux États-Unis et à l’impôt sur le revenu de la Suède puisqu’il en est résident. Bien que de nombreuses conventions fiscales existent pour éviter la double imposition, le processus peut être coûteux et complexe.

Retraite

Il est facile de voir comment un jeune adulte de 20 ans d’une petite ville de la Nouvelle-Écosse pourrait dépenser sans souci quelques centaines de milliers de dollars en achetant les maisons et les voitures de ses rêves. On oublie souvent que les carrières dans la LNH ne durent qu’un certain temps et qu’elles peuvent rapidement se terminer en raison d’une blessure. La planification pour l’avenir est la clé de la réussite.

La plupart des joueurs de la LNH se fient aux conventions de retraite comme planification fiscale et de retraite. En vertu des conventions de retraite, l’employeur envoie des cotisations de retraite à un tiers (dépositaire) et à l’Agence du revenu du Canada pour qu’elles puissent être retirées au moment de la retraite de l’employé. Comme les régimes enregistrés d’épargne-retraite (RÉER), l’objectif de ces conventions est d’assurer un financement suffisant et un taux d’imposition moins élevé pour le joueur au moment de sa retraite.