Par Sean Cooper

Bon nombre de Canadiens font des dons de bienfaisance pour aider les personnes dans le besoin. Cela procure un sentiment de satisfaction, mais le gouvernement offre aussi un incitatif fiscal pour encourager les Canadiens à être généreux. À cette fin, si vous célébrez la Journée des actes de bonté spontanés (Random Acts of Kindness Day) et la Journée mondiale de l’esprit humain (World Human Spirit Day), qui tombent toutes deux le 17 février, en faisant don de votre temps, de votre argent ou de vos biens à un organisme de bienfaisance, vous en tirerez également un avantage monétaire : une déduction d’impôt.

Dons de bienfaisance

Pensez-vous faire don à un organisme de bienfaisance cette année? Si vous avez fait un don, vous pourriez avoir droit à un crédit d’impôt. Le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux offrent un crédit d’impôt non remboursable pour vous encourager à faire des dons à des causes dignes d’intérêt. Lorsque vous versez un don à un organisme de bienfaisance enregistré, vous pouvez demander une déduction d’impôt. Dans le cas de l’impôt fédéral, vous pouvez demander votre Crédit d’impôt pour dons de bienfaisance à l’annexe 9, Dons.

Si c’est la première fois que vous faites un don, vous pouvez être admissible au Super crédit pour premier don de bienfaisance (SCPD). Avec le SCPD, votre crédit d’impôt pour dons de bienfaisance est majoré de 25 % lorsque vous faites un don pour la première fois. Le gouvernement vous considère comme un nouveau donateur si ni votre conjoint ni vous-même n’avez réclamé un crédit d’impôt pour dons de bienfaisance depuis 2007.

Faire un don de bienfaisance

Lorsque la plupart des gens pensent à des dons, ils pensent à de l’argent, mais on peut donner autre chose. Si vous avez des placements qui ont augmenté en valeur, vous pourriez envisager d’en faire don à un organisme de bienfaisance. Quand vous faites don de placements, vous obtenez le meilleur des deux mondes : Vous évitez de payer un impôt coûteux sur les gains en capital, et vous donnez aux personnes dans le besoin. Les dons de placements aux organismes de bienfaisance font en sorte que ceux-ci reçoivent plus d’argent. Si vous aviez vendu les actions et utilisé le produit pour faire un don, l’organisme de bienfaisance se retrouverait avec moins d’argent une fois l’impôt sur les gains en capital payé. Si vous faites don d’actions ou d’options d’achat d’actions cotées en bourse, remplissez le formulaire T1170, Gains en capital résultant du don de certaines immobilisations.

Genres de dons

Il existe beaucoup de façons de donner aux organismes de bienfaisance. Outre l’argent, vous pouvez donner de votre temps. Voici quelques programmes de bénévolat dans le cadre desquels vous pouvez recevoir de l’argent du gouvernement sous forme d’un crédit d’impôt :

Pompiers volontaires

Dans les collectivités sans caserne de pompiers, il est assez courant que des gens donnent de leur temps à titre de pompiers volontaires. Vous pouvez demander un crédit d’impôt de 3 000 $ si vous avez agi comme pompier volontaire pendant au moins 200 heures avec un service des incendies durant l’année. Ce crédit d’impôt est réservé aux pompiers volontaires. Vous ne pouvez pas le demander si vous avez été payé pour vos services.

Crédit d’impôt pour les volontaires en recherche et sauvetage

En 2014, un nouveau crédit d’impôt fédéral non remboursable a été mis en place pour les personnes qui se portent volontaires pour des opérations de recherche et sauvetage. Le crédit d’impôt vise à reconnaître le travail dangereux qui consiste à chercher et secourir les personnes en danger. Vous pouvez demander ce crédit d’impôt si vous avez agi comme volontaire dans les opérations de recherche et sauvetage aérien, terrestre ou maritime. Si vous êtes admissible, vous pouvez demander un crédit d’impôt qui vous fera économiser plus de 450 $ en impôts. Il s’agit d’un crédit d’impôt non remboursable, ce qui veut dire que vous devez avoir un revenu imposable pour en profiter pleinement.

Au sujet de l’auteur

Sean Cooper est journaliste financier et expert en finances personnelles. Ses domaines de compétences comprennent notamment l’immobilier, les prêts hypothécaires, les pensions et la retraite. Ses articles ont été présentés dans des publications importantes, y compris le « Toronto Star », le « Globe and Mail », « MoneySense » et « RateSupermarket.ca ».