Si vous en avez marre des hauts et des bas du marché boursier, le marché immobilier peut sembler comme un havre de sécurité. Lors de l’achat d’un bien locatif, il est important de comprendre les répercussions fiscales. L’Agence du revenu du Canada traite les biens de location purs de façon différente que votre résidence principale. Vous devez déclarer les revenus de location sur votre déclaration de revenus. Vous avez également l’option de demander la déduction pour amortissement pour les rénovations importantes, comme l’installation de nouvelles fenêtres.

Revenus de location

Que vous louiez une pièce de votre maison, un appartement dans le sous-sol ou un bien de placement, vous devez déclarer les revenus à l’ARC. Vous devez remplir et produire le formulaire T776 (État des loyers de biens immeubles) avec votre déclaration de revenus. Sur ce formulaire d’impôt, vous déclarez les loyers reçus de vos locataires. Vous pouvez également déduire des dépenses pour votre bien locatif. Si vous louez votre résidence principale, vous pouvez demander une déduction pour le pourcentage des dépenses (selon la superficie en pieds carrés ou le pourcentage de la surface habitable du logement locatif). Par exemple, si vous louez un appartement dans votre sous-sol et que celui-ci occupe 40 pour cent de votre domicile, vous pouvez déclarer 40 pour cent de vos dépenses de ménage. Les dépenses que vous pouvez demander comprennent notamment le chauffage, l’électricité, l’eau, l’assurance-habitation et les intérêts hypothécaires.

La seule exception où vous n’avez pas besoin de déclarer les revenus de location à l’ARC est lorsque vous louez une pièce pour un montant inférieur à la juste valeur marchande. Par exemple, si vous louez une chambre à coucher dans votre domicile à votre enfant adulte pour 25 $ par semaine jusqu’à ce qu’il peut trouver un domicile permanent, vous n’êtes pas obligé de déclarer les revenus à l’ARC. Toutefois, votre enfant ne peut pas demander un crédit pour loyer (disponible dans certaines provinces) car cela est considéré comme étant un arrangement de participation au coût.

Entretien et réparations

Vous devez être prudent avec le traitement fiscal des réparations et de l’entretien que vous réalisez sur le bien. Vous pouvez demander la DPA pour les rénovations à long terme, comme un nouveau toit ou des nouvelles fenêtres, mais il y aura des répercussions fiscales. Si vous louez votre résidence principale, demander la DPA signifie que vous devez payer l’impôt sur les gains en capital lorsque vous vendez votre domicile. L’amortissement que vous déclarez au fil des années avec la DPA est rajouté lorsque vous vendez votre bien; c’est ce qu’on appelle la récupération.

Bon nombre de locateurs subventionne leur prêt hypothécaire en louant le sous-sol de leur résidence principale. Lorsque vous louez votre domicile, vous avez l’option de demander la DPA. Si vous décidez de demander la DPA, vous profiterez des économies d’impôt à court terme, mais vous devez payer l’impôt sur les gains en capital lorsque vous vendez votre maison. En revanche, vous pouvez décider de ne pas demander la DPA; dans ce cas, vous ne pourrez pas amortir les rénovations importantes, comme une chaudière, mais vous n’aurez pas à payer l’impôt sur les gains en capital lorsque vous vendez votre maison.

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