Date limite de cotisation au REER pour l’année d’imposition 2024

Quelle est la date limite pour cotiser au REER?

La date limite pour cotiser à votre REER ou à celui de votre conjoint ne correspond pas à la fin de l’année civile, mais est plutôt fixée à 60 jours après le 31 décembre. Ainsi, le dernier jour pour effectuer une cotisation au REER à déduire dans votre déclaration de 2024 est le 3 mars 2025. Pour l’année d’imposition 2023, la date limite était le 29 février 2024. En d’autres termes, toute cotisation versée jusqu’à 60 jours après le 31 décembre 2024 sera incluse dans votre déclaration de revenus de 2024.

Ne vous inquiétez pas si vous manquez la date limite. Vous pouvez verser des cotisations tout au long de l’année. Elles seront tout simplement admissibles à la déclaration de revenus de l’année suivante.

Pourquoi la date limite de cotisation au REER est-elle importante?

Prenons par exemple la période de cotisation pour l’année d’imposition 2025, qui va du 1er mars au 31 décembre 2025, plus les 60 premiers jours de l’année 2026. La date limite est importante, puisque vous devez déclarer vos cotisations au REER en fonction de la période de cotisation, et non de l’année civile. C’est un point qui est facile à perdre de vue et c’est pourquoi les reçus de cotisation au REER des 60 premiers jours sont souvent omis.

La bonne nouvelle, c’est que l’argent que vous versez à votre REER est considéré comme une déduction fiscale, ce qui signifie qu’il réduit votre revenu imposable. Par conséquent, le montant de vos cotisations diminuera le montant de votre revenu imposable, ce qui peut diminuer votre montant d’impôt à payer, ou même vous donner droit à un remboursement. Qui n’aime pas mettre un peu d’argent dans ses poches?

Comment déterminer si je dois cotiser à mon REER?

Pour savoir si vous devriez cotiser à votre REER, vous devez comparer le taux d’imposition que vous devriez payer sur cet argent si vous déclariez l’argent maintenant et celui que vous prévoyez payer lorsque vous retirerez cet argent.

Gardez en tête que les montants retirés de votre REER seront considérés comme des revenus et que vous devrez payer de l’impôt sur ces revenus comme si vous les déclariez maintenant. La seule différence est que vous aurez généralement un revenu réduit à la retraite, car vous travaillerez moins ou passerez plus de temps avec votre famille, ce qui signifie que vous paierez probablement moins d’impôt sur le revenu.

Toutefois, cotiser à un REER peut ne pas être si avantageux si vous finissez par payer plus d’impôt au moment de retirer des fonds à votre retraite. Vous feriez alors mieux de déclarer le revenu maintenant.

En règle générale, il est préférable pour les contribuables touchant un revenu plutôt modeste durant leurs années de travail et n’ayant pas besoin de la déduction d’impôt d’investir dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) plutôt que dans un REER au début. Toutefois, vous devriez prendre le temps de passer en revue votre situation financière pour déterminer quelle option vous convient le mieux.

Quel est le plafond de cotisation à un REER?

Votre plafond de cotisation au REER correspond à 18 % de votre revenu gagné pour l’année d’imposition ou au plafond annuel des REER pour l’année d’imposition, tel que publié par l’ARC (qui est de 31 560 $ pour 2024), en fonction du montant le moins élevé des deux. Vous pouvez essayer de déduire le montant de votre plafond de cotisation au REER pour savoir quel serait votre revenu imposable. Vous pouvez trouver cette information dans Mon dossier de l’ARC ou sur votre avis de cotisation (ADC).

Supposons que vous avez 15 000 $ de droits de cotisation pour l’année d’imposition 2024. Si vous cotisez 12 000 $, les 3 000 $ restants seront reportés à votre plafond annuel de cotisation de l’année suivante. Ce report permet aux contribuables ayant connu des périodes difficiles de rattraper leurs investissements les années suivantes.

Que se passe-t-il si je cotise en trop à mon REER?

Voici la raison pour laquelle vous devez porter une attention particulière à vos droits de cotisation. Si, par accident, vous cotisez en trop à votre REER, ces sommes peuvent s’accumuler rapidement. L’ARC fait toutefois preuve de clémence. En effet, si vous versez des cotisations excédentaires jusqu’à concurrence de 2 000 $, elle ne vous pénalisera pas. Cependant, si vos cotisations en trop dépassent 2 000 $, vous devrez payer 1 % de pénalité par mois à compter du mois où vous avez cotisé en trop.

Et si je veux cotiser au REER de mon époux ou de mon conjoint de fait?

Une autre manière de tirer parti des REER est de cotiser au REER de votre conjoint. Comment cela fonctionne-t-il, exactement? Si votre conjoint gagne actuellement moins ou est susceptible de gagner moins que vous après la retraite, cotiser au REER de conjoint peut s’avérer être une solution avantageuse pour vous.

Par exemple, supposons que votre maximum déductible au titre des REER pour 2024 est de 10 000 $. Si vous avez cotisé 4 000 $ au REER de votre conjoint, cela signifie que vous pouvez cotiser 6 000 $ à votre propre REER (10 000 $ - 4 000 $ = 6 000 $). Le montant que vous déduisez pour le total des cotisations à votre REER et à celui de votre conjoint ne peut pas dépasser votre maximum déductible au titre des REER. 

Cotiser au REER de votre époux ou conjoint de fait peut également vous aider à contourner les restrictions liées à l’âge. Par exemple, à partir de l’âge de 71 ans, vous n’avez plus le droit de cotiser à votre REER puisque vous devez convertir ce dernier en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Toutefois, tant que votre conjoint a moins de 71 ans et que vous disposez encore de droits de cotisation non utilisés, vous pouvez déduire les cotisations versées au REER de votre conjoint. Ce faisant, vous diminuerez votre montant total d’impôt à payer. Un autre avantage de cette option : elle peut s’avérer très utile puisque les conjoints ayant un revenu plus faible paieront généralement moins d’impôt sur les fonds retirés à la retraite.

Prenez le contrôle de vos placements avec TurboImpôt

Produisez votre déclaration vous-même, avec de l’aide en direct, ou confiez vos impôts à un expert. 

Commencer.