Un REER offre la possibilité de réaliser des économies d’impôt lorsque vous y cotisez. Pour chaque dollar versé sur le compte, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt. De plus, l’argent dans votre compte REER fructifie à l’abri de l’impôt.
Tout ce que vous devez savoir sur les REER et votre déclaration de revenus
TurboImpôt Canada
23 juin, 2023 | 7 min. pour lire
Année d'imposition 2023

Faites vos impôts en toute confiance

À retenir
- Un REER est un régime d’épargne spécial qui aide les Canadiens à épargner en vue de leur retraite. Chaque dollar que vous mettez de côté sur un compte d’épargne ou de placement REER réduit l’impôt sur le revenu que vous devez verser.
- L’argent que vous versez dans un REER est à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que vous le retiriez. Cela signifie que vous ne payez pas d’impôt jusqu’à ce que vous commenciez à retirer de l’argent, ce qui vous permet de réaliser des économies pour la retraite.
- Il est facile de cotiser à un REER : il suffit de configurer un compte d’épargne ou de placement REER et d’y déposer de l’argent quand vous le souhaitez. Toutefois, il existe des règles concernant les critères d’admissibilité, le montant que vous pouvez verser et la période pendant laquelle vous pouvez cotiser.
Qu’est-ce qu’un REER?
Comment fonctionne un REER?
En apparence, c’est simple : vous ouvrez un compte et vous versez des cotisations quand vous le souhaitez – quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement ou annuellement. Vous produisez votre déclaration et obtenez une déduction pour tout ce que vous avez déposé dans le REER pour cette année d’imposition.
Mais il y a des règles à connaître en matière de REER. Avant de répondre à toutes vos questions sur les REER, nous allons d’abord nous pencher sur son fonctionnement.
Notions de base sur le plafond de cotisation à un REER
Le REER est un outil particulièrement efficace pour réduire vos impôts et faire fructifier votre épargne, à tel point que le gouvernement fédéral et l’Agence du revenu du Canada (ARC) ont fixé un plafond au montant que vous pouvez y verser chaque année. Voici comment cela fonctionne :
- 18 % jusqu’à concurrence du plafond annuel : Vous pouvez verser chaque année dans votre REER un maximum de 18 % de votre revenu gagné de l’année précédente, à concurrence d’un plafond fixé chaque année par le gouvernement fédéral. Votre plafond de cotisation est le plus bas de ces deux montants.
- Cotisations excédentaires à un REER : Il est possible de trop cotiser à son REER. Il est donc important de ne pas perdre de vue vos plafonds de déduction annuels et de consulter Mon dossier de l’ARC afin d’éviter toute pénalité.
- Report de droits de cotisation : Vous n’avez pas cotisé à un REER au cours de la dernière année? Pas de souci. Vous pouvez reporter les droits de cotisation à un REER des années précédentes aux années suivantes. Cela équivaut en quelque sorte à un crédit d’achat que vous pouvez utiliser pour vos dépenses futures.
La règle des 71 ans
Toutes les bonnes choses ont une fin, n’est-ce pas? Vous pouvez cotiser à un REER jusqu’au 31 décembre de l’année où vous atteignez l’âge de 71 ans, après quoi il doit être converti en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Le FERR est un peu comme la suite d’un bon film (le REER) : Pas aussi bon, car vous ne pouvez plus y cotiser, et basé sur une formule, en ce sens que vous êtes tenu de retirer un certain pourcentage chaque année pour que le gouvernement puisse récupérer ses revenus d’impôt.
Vous pouvez également acheter une rente, qui est un revenu mensuel garanti versé jusqu’à la fin de votre vie.
Assurez-vous également de désigner un bénéficiaire pour votre REER, au cas où vous décéderiez avant de l’avoir utilisé. De cette manière, l’argent est versé sans être imposé. Votre bénéficiaire ne paiera de l’impôt qu’au moment du retrait de l’argent.
Comment investir dans votre REER
Considérez le REER comme un véhicule d’épargne flexible qui peut être alimenté de multiples façons. Par exemple, vous pouvez utiliser le REER pour détenir divers placements : des liquidités, des CPG, des obligations, des fonds communs de placement, des FNB et des actions.
Et démystifions un mythe : vous n’achetez pas de REER, vous déposez de l’argent dans votre compte REER. Avec un compte de placement, vous pouvez ensuite décider quoi acheter dans ce compte (actions, fonds communs de placement, FNB, cryptomonnaies, etc.); ou laisser les liquidités accumuler des intérêts dans un compte d’épargne REER ou un certificat de placement garanti (CPG).
Le REER en action
Voici un exemple concret du fonctionnement d’un REER.
Lisa a gagné 90 000 $ l’année dernière. Cela signifie qu’elle pourra cotiser 16 200 $ à son REER cette année (90 000 $ x 18 %). Il s’agit de son plafond de cotisation au REER.
Lisa ouvre un compte REER à sa succursale bancaire et décide d’y verser 500 $ par mois, soit un total de 6 000 $ pour cette année d’imposition.
Ces cotisations à son REER sont utiles : lorsque Lisa produit sa déclaration de revenus pour l’année en cours, elle peut déduire 6 000 $ de son revenu total. Cela signifie qu’au lieu de payer de l’impôt sur un revenu de 90 000 $, Lisa paiera des impôts comme si elle avait gagné 84 000 $. Vous pouvez ainsi économiser de l’argent sur vos impôts et bénéficier d’un bon remboursement pendant la période des impôts.
Mais n’oubliez pas que Lisa pouvait cotiser jusqu’à 16 200 $ à son REER cette année. Elle n’avait pas assez d’argent pour atteindre le maximum cette année. Pas de problème! Les 10 200 $ non utilisés dans ses droits de cotisation à un REER sont reportés et ajoutés au maximum déductible au titre des REER de l’année suivante.
Ainsi, l’année prochaine, Lisa pourra cotiser jusqu’à 26 400 $ à son REER (16 200 $ si elle gagne un revenu de 90 000 $ encore cette année + 10 200 $ de droits inutilisés reportés d’une année antérieure).
Cela pourrait être bénéfique pour Lisa plus tard dans sa carrière. Par exemple, si elle obtient une promotion et commence à gagner 120 000 $ par an. Elle peut maintenant cotiser davantage à son REER et utiliser une partie de ses droits de cotisation au REER reportés pour bénéficier d’une réduction d’impôt plus importante sur ses cotisations.
Quels sont les types de REER?
Il existe 4 types de REER :
1. REER individuel
Un REER individuel est généralement détenu auprès d’une banque, d’une caisse populaire, d’un robot-conseiller ou d’une société de placements. Vous cotisez au compte individuellement (c’est-à-dire qu’il vous appartient entièrement!) et les fonds peuvent être gérés pour vous dans une variété de placements, qu’il s’agisse de liquidités, de CPG, de fonds communs de placement, et plus encore.
2. REER de conjoint
3. REER collectif
Un REER collectif est généralement configuré par votre employeur et c’est vous ou l’employeur (ou les deux) qui y cotisez.
4. REER autogéré
Un REER autogéré est généralement ouvert sur une plateforme de courtage à escompte en ligne. Il s’agit d’un moyen d’investir vous-même en libre-service. Vous gérez le fonds et décidez des placements à acheter (actions, obligations, FNB et fonds communs de placement) sur le compte.
Quels sont les avantages d’un REER?
Les REER présentent des avantages et des inconvénients. Les 3 principaux avantages du REER sont les suivants :
- Les cotisations donnent lieu à une déduction fiscale qui réduit votre revenu imposable et vous permet de réaliser des économies.
- Les cotisations investies fructifient à l’abri de l’impôt dans votre compte jusqu’à ce que vous retiriez l’argent.
- Retraits non imposables pour l’achat d’une première maison (dans le cadre du Régime d’accession à la propriété) ou pour payer des frais d’études pour vous ou votre conjoint (dans le cadre du Régime d’encouragement à l’éducation permanente).
Critères d’admissibilité aux REER
Toute personne vivant au Canada, disposant d’un revenu professionnel et ayant produit une déclaration de revenus peut cotiser à un REER. Il n’y a pas d’âge minimum pour ouvrir un REER. Par exemple, un enfant acteur ou un adolescent travaillant à temps partiel pourrait produire une déclaration et commencer à cotiser à un REER.
Mais toutes les règles s’appliquent : Votre REER doit être fermé avant la fin de l’année de votre 71e anniversaire et converti en FERR ou en rente.
Quelle est la date limite de cotisation à un REER pour cette année?
La date limite de cotisation au REER tombe toujours le 60e jour suivant la fin de l’année précédente. Pour l’année d’imposition 2023 (de janvier à décembre 2023), la date limite de cotisation au REER est fixée au 29 février 2024.
Quand puis-je retirer mes fonds du REER?
N’importe quand! Mais n’oubliez pas que tout ce que vous retirez sera considéré comme un revenu imposable, ce qui signifie que le montant que vous retirez sera ajouté à votre revenu annuel. Lorsque vous effectuez un retrait, votre institution financière doit retenir entre 10 % et 30 %, en fonction du montant retiré.
Votre REER doit être fermé avant la fin de l’année où vous atteignez 71 ans. Cela ne signifie pas que la partie est terminée : vous devez simplement convertir votre REER en FERR ou en rente viagère afin de pouvoir commencer à retirer de l’argent et de permettre au gouvernement de récupérer ses impôts.
Les retraits d’un REER ou d’un FERR ont-ils une incidence sur votre SV?
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CommencerFoire aux questions
Dans certains cas, l’employeur peut proposer de verser une somme équivalente à celle versée par le salarié dans un REER collectif, jusqu’à concurrence d’un certain plafond. Ainsi, si vous versez 5 000 $, il verse une somme équivalente.
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