Sérieusement, qui ne veut pas payer moins d’impôt? Un REER est comme un cadeau du gouvernement qui vous permet de reporter votre impôt à payer tout en vous offrant des moyens d’épargner votre argent durement gagné.

Que vous commenciez à épargner ou que vous planifiez votre retraite depuis des années, voici 12 raisons pour lesquelles votre avenir vous remerciera d’avoir investi dans un REER.

À retenir
  1. Investir dans un REER peut réduire votre impôt à payer et faire croître votre épargne-retraite.
  2. Faites fructifier votre pécule en profitant des intérêts composés, des cotisations anticipées et des retenues automatiques.
  3. Les cotisations au REER peuvent être placées dans un compte d’épargne enregistré qui contient des placements admissibles comme des actions, des FNB, des fonds communs de placement, des obligations, des CPG, et plus encore. C’est flexible!

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1. Votre épargne fructifie à l’abri de l’impôt jusqu’à son retrait

Sachant que le rendement annuel moyen du marché boursier est historiquement d’environ 10 %, tout revenu de placement (intérêts, dividendes ou gains en capital) gagné dans un REER n’est pas imposable jusqu’à ce que l’argent en soit retiré. En d’autres termes, le fait de détenir des placements dans un REER permet de reporter l’impôt sur ces revenus jusqu’à ce que vous retiriez les fonds.

2. Vous pouvez reporter les cotisations à un REER

Chaque année, vous pouvez cotiser jusqu’à 18 % de votre revenu brut de l’année précédente, jusqu’à un maximum de 29 210 $ en 2022 (le plafond est mis à jour annuellement). Mais voici un bon conseil : il n’y a aucune obligation de déduire vos cotisations à un REER chaque année.

Au contraire, vos cotisations à un REER peuvent être reportées et appliquées à une année d’imposition ultérieure. En fait, vous pouvez même attendre de gagner plus d’argent avant de demander des déductions pour votre REER.

Par exemple, disons que vous avez de l’argent à investir dans votre REER cette année, mais que vous recevez déjà un remboursement d’impôt. Vous venez également d’obtenir une augmentation, ce qui vous place dans une tranche d’imposition plus élevée pour l’année prochaine. Vous pouvez décider de déduire votre cotisation au REER dans votre déclaration de revenus de l’an prochain en choisissant de la reporter dans TurboImpôt.

3. Vous ne perdrez pas vos droits de cotisation inutilisés

Les droits de cotisation à un REER inutilisés ne sont pas perdus et n’expirent jamais (contrairement aux points aériens que vous avez accumulés!).

Par exemple, disons que vous avez 20 000 $ de droits de cotisation à un REER cette année. Vous ne versez pas de cotisations à un REER. L’année prochaine, vous disposerez donc de ces 20 000 $, plus un montant supplémentaire calculé en fonction de votre revenu gagné.

Après votre 71e anniversaire, vos droits de cotisation ne peuvent être utilisés que pour cotiser au REER de votre conjoint s’il a moins de 71 ans.

4. Vous pouvez partager le revenu provenant d’un FERR avec votre conjoint

Vous pouvez fractionner vos revenus provenant d’un FERR avec votre époux ou conjoint de fait lorsque vous produisez votre déclaration de revenus. Cela permet aux couples ayant des revenus différents de partager leur argent et de réduire leur impôt à payer. Jusqu’à 50 % de votre revenu provenant d’un FERR peut être transféré à votre conjoint.

Par exemple, disons que Maya a cotisé à son REER pendant des années et que, maintenant qu’elle a plus de 71 ans, elle reçoit des paiements de son FERR. Sa conjointe Yasmin, qui vient d’avoir 65 ans, n’a cotisé que très peu à son REER, de sorte que son revenu de pension est bien inférieur à celui de Maya.

Maya peut choisir de fractionner son revenu de pension avec Yasmin lorsqu’elles remplissent leur déclaration, ce qui permet de réduire le revenu de Maya et d’augmenter celui de Yasmin.

5. Vous pouvez aussi épargner pour la retraite de votre conjoint

Si l’un des conjoints gagne un revenu plus élevé, il peut cotiser au REER de son conjoint pour aider à combler l’écart salarial entre les deux. En gros, le conjoint qui gagne le plus peut cotiser au REER du conjoint qui gagne le moins tout en demandant une déduction d’impôt. Il s’agit d’une stratégie intelligente qui permet de réduire l’impôt tout en planifiant une retraite sûre pour les deux conjoints.

Tant que vous ne retirez pas les fonds dans les trois ans suivant la cotisation, votre conjoint ne sera imposé que lorsqu’il retirera l’argent. Lorsque vous cotisez au REER de votre conjoint, vous devez avoir les droits de cotisation nécessaires pour bénéficier de la déduction.

6. Vous pouvez profiter du régime d’accession à la propriété

Vous achetez votre première habitation? Tirez parti du régime d’accession à la propriété (RAP).

Le Régime d’accession à la propriété vous permet d’utiliser l’argent de votre REER comme mise de fonds pour acheter une maison. Vous pouvez retirer jusqu’à 35 000 $ de vos REER (jusqu’à 70 000 $ pour les couples) sans encourir de pénalités fiscales. Pour être admissible, vous devez avoir habité votre maison comme résidence principale dans l’année qui suit l’achat.

Le RAP doit être remboursé en continuant à verser les cotisations requises à un REER, sinon, vous devrez inclure le montant que vous auriez dû rembourser chaque année dans votre revenu imposable.

7. Vous pouvez utiliser le régime d’encouragement à l’éducation permanente pour retourner aux études

Le régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) est semblable au RAP, mais il est conçu spécifiquement pour les études postsecondaires. Il permet de retirer jusqu’à 10 000 $ par année de vos REER (jusqu’à 20 000 $ pour les couples) sans encourir de pénalités fiscales. Vous pouvez retirer un maximum de 20 000 $ par personne dans le cadre du REEP (40 000 $ par couple).

Tout comme le RAP, le REEP doit être remboursé. Cela équivaut à contracter un prêt qui doit être remboursé, sinon il sera inclus dans vos revenus et vous serez imposé.

8. Vous pouvez gagner des intérêts composés au fil du temps

L’intérêt composé est une chose magique. Lorsque vous investissez dans un REER à un jeune âge, vos cotisations ont plus de temps pour générer des intérêts et s’accumuler (ou prendre de la valeur). Plus longtemps vous conservez vos placements dans un REER, plus vous avez de chances de gagner de l’argent. En effet, les intérêts gagnés et réinvestis produisent également des intérêts.

L’intérêt composé est comme une boule de neige dévalant une colline, qui grossit à mesure que la neige s’accumule sur la boule. Par exemple, un contribuable qui investit 1 000 $ par an pendant 15 ans sur une période d’investissement de 30 ans aurait plus du double de ce qu’aurait obtenu un contribuable investissant le même montant par an au cours des années 16 à 30.

En matière de REER, le temps est votre meilleur ami!

9. Vous pouvez personnaliser votre portefeuille de REER

Lorsque vous cotisez à un REER, vous pouvez choisir le gestionnaire financier ainsi que le type de placements que vous détenez dans votre REER. Il s’agit d’une différence clé entre les REER et les régimes de pension agréés (RPA) offerts par certains employeurs.

Un REER est un outil financier qui peut contenir tout type de placement que vous pouvez détenir dans un compte de placement ordinaire, à condition qu’il s’agisse d’un placement admissible, p. ex. des certificats de placement garanti, des actions, des fonds négociés en bourse, etc.

10. Vous pouvez le gérer vous-même ou le confier à un professionnel

Si vous voulez gérer vous-même votre REER, vous pouvez ouvrir un compte de placement REER autogéré pour choisir vos propres placements et ajouter ou modifier des produits de placement selon vos besoins.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise pour gérer vous-même votre REER, il existe des conseillers financiers qui peuvent vous aider à constituer un portefeuille REER diversifié et conforme à vos objectifs financiers.

11. Vous pouvez cotiser à votre REER même si vous êtes semi-retraité jusqu’à l’âge de 71 ans

Même si vous êtes déjà à la retraite, vous pouvez cotiser à votre REER jusqu’à votre 71e anniversaire. Une fois ce cap franchi, vous devez fermer votre REER et le convertir en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) ou en une rente avant le 31 décembre de l’année de votre 71e anniversaire. Si vous avez 71 ans et que vous avez encore des droits de cotisation, vous pouvez cotiser à un REER de conjoint si votre conjoint a moins de 71 ans.

Attention : le fait d’avoir 71 ans met également fin au RAP et au REEP associés à votre REER, et les sommes dues en vertu de ces programmes doivent être remboursées ou incluses dans votre revenu.

12. Vous pouvez automatiser votre épargne pour maximiser vos cotisations

Pour vous assurer de cotiser régulièrement à votre REER, vous pouvez configurer des cotisations automatiques au REER. Vos cotisations à votre REER peuvent même provenir directement de votre chèque de paie, selon votre employeur et le fonds dans lequel vous investissez.

Il suffit de créer un dépôt automatique auprès d’une institution financière, de déterminer le montant que vous souhaitez épargner et de regarder votre portefeuille croître au fil du temps.

L’Optimiseur de REER de TurboImpôt peut vous aider à déterminer votre déduction REER idéale. Divisez la cotisation sur 12 mois ou 52 semaines pour déterminer le montant que vous voulez investir chaque semaine afin de maximiser votre REER. Assurez-vous simplement que vous avez des droits de cotisation en consultant votre plus récent avis de cotisation ou en ouvrant une session Mon dossier de l’ARC.

Les REER sont un excellent moyen d’épargner pour la retraite. Ce compte fiscalement avantageux vous permet d’épargner avec de l’argent avant impôt et de réduire votre charge fiscale globale. Pour maximiser votre épargne, vous devez comprendre le fonctionnement des REER, personnaliser votre portefeuille, profiter de l’intérêt composé et cotiser tôt.

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Conçu pour tous les niveaux d’investissement, TurboImpôt couvre presque toutes les situations fiscales en matière de placements, y compris les actions, les obligations, les RAAE, les cryptomonnaies, les biens locatifs et plus encore.

Foire aux questions

Il n’y a pas d’âge minimum pour commencer à investir dans un REER, mais il y a quelques étapes à franchir. Plus précisément, vous devez avoir un numéro d’assurance sociale (NAS), avoir gagné un revenu d’emploi et avoir produit au moins une déclaration de revenus pour créer des droits de cotisation à un REER.

Plus vous commencez à investir tôt, plus le potentiel de croissance de votre placement est élevé. Si vous avez des droits de cotisation, investissez plus tôt afin de gagner plus d’intérêts composés au fil du temps. Vous pourrez toujours profiter de la déduction fiscale plus tard, lorsque vos revenus seront plus élevés.

Un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un excellent moyen d’épargne pour les Canadiens âgés de plus de 18 ans. En utilisant votre plafond de cotisation CELI comme guide, vous effectuez des dépôts qui généreront ensuite un revenu non imposable.

Comme dans le cas d’un REER, vous pouvez détenir des actions, des obligations, des CPG, des fonds communs de placement et plus encore dans un compte de placement CELI, ou vous pouvez simplement le placer dans un compte d’épargne CELI. Mais contrairement à un REER, vous ne pouvez pas demander de déduction dans votre déclaration de revenus pour les cotisations au CELI (zut!).

Mais voici la bonne nouvelle : vous n’aurez pas à payer d’impôt si vous retirez de l’argent de votre CELI (ce que vous pouvez faire en tout temps et à n’importe quelle fin). Par contre, vous devrez payer de l’impôt pour tout retrait d’un REER (sauf s’il fait partie du RAP ou du REEP). Les REER ne sont pas non plus aussi souples en ce qui concerne l’accès aux fonds : le but est de mettre les fonds de côté à long terme et de ne pas y toucher avant l’âge d’or.

Devriez-vous investir dans un REER ou dans un CELI? Cela dépend en grande partie de votre revenu, de vos droits de cotisation au CELI et au REER, et de la possibilité d’avoir besoin de cet argent dans un avenir proche. Pour plus d’information, vous pouvez comparer les avantages des CELI et des REER.

Oui, les nouveaux arrivants au Canada peuvent commencer à cotiser à un REER dès qu’ils ont produit au moins une déclaration de revenus avec un revenu d’emploi, créant ainsi des droits de cotisation.